Comment résilier ses assurances complémentaires en Suisse ?

Pourquoi résilier ses assurances complémentaires ?

Nous savons tous à quel point il peut être compliqué de bénéficier des couvertures d’une assurance complémentaire. En effet, sa souscription est soumise à un questionnaire de santé et qui donnera un résumé de votre état de santé très précis à la caisse-maladie. Du coup, quel est l’intérêt de résilier ses précieuses couvertures ?

Dans un premier temps, il faut jauger de l’importance de ces couvertures. Parfois, avec le temps, certains assurances complémentaires ne sont plus vraiment utiles : vous bénéficiez du remboursement des soins de médecines douces alors que vous ne faites appel à aucun spécialiste pendant l’année ? Il est peut être temps de revoir l’utilité réelle de garder ce type de couverture, surtout si vous ne vous en servez jamais.

Qui dit résiliation des assurances complémentaires dit baisse de la prime : bénéficier de certaines couvertures a un coût qui augmente chaque année. Le budget lié à la santé explose ces dernières années et de moins en moins de personnes peuvent se permettre de garder autant de couvertures. Parfois, ces assurés doivent faire des choix et garder une complémentaire plutôt qu’une autre. Par conséquent, résilier ses assurances complémentaires, c’est aussi faire des économies sur sa prime maladie.

Mais attention à ne pas résilier sans bien étudier la question : certaines décisions pourraient être lourdes de conséquence et vous empêcher de bénéficier des couvertures auxquelles vous avez droit.

Dans quels cas ne pas résilier ses assurances complémentaires ?

Parfois, il est déconseillé de résilier ses assurances, même si c’est pour faire des économies d’assurance.

Comme nous l’expliquons plus haut, il faut remplir un questionnaire de santé pour bénéficier des couvertures des assurances complémentaires. Ce questionnaire est très complet : il demande que vous y notifiez la moindre affection ou la plus petite hospitalisation et ce, afin de dresser un profil exhaustif de votre état de santé. En fonction des réponses, la caisse-maladie pourra accepter ou non la souscription aux assurances complémentaires demandées.

Aussi, si vous avez eu des ennuis de santé par le passé ou que vous souffrez de certaines affections, ne résiliez pas vos assurances complémentaires. En faisant cela, vous vous priveriez de la possibilité d’en bénéficier à nouveau.

Tous les ans, nous entendons des témoignages parfois très émouvants de personnes ayant résiliées leurs assurances complémentaires sur les “bons” conseils d’un courtier en assurance peu scrupuleux. Ces personnes souffrant de problèmes de santé, elles n’ont pas pu retrouver une caisse-maladie les acceptant, et perdent ainsi des couvertures d’assurance très précieuses.

Notre conseil : si vous devez résilier vos assurances complémentaires, faites très attention avant de faire ces démarches. Rien ne vous empêche de souscrire à une assurance complémentaire dans une autre caisse-maladie : attendez donc la validation de la nouvelle caisse avant de résilier l’ancienne. Une fois le courrier d’acceptation reçu, vous pourrez faire valoir vos droits en cas de contestation ultérieure.

Comment résilier ses assurances complémentaires ?

Contrairement à l’assurance de base, il n’est pas possible de résilier tous les ans ses assurances complémentaires. Certaines caisses-maladie imposent un délai de 3 ans (voire parfois même 5) avant de pouvoir faire le moindre changement. Relisez donc votre contrat pour vous assurer que vous avez bien atteint la date d’échéance.

En général, les assurances complémentaires se résilient au 31 décembre de chaque année. Un délai de 3 mois est appliqué, donc votre lettre de résiliation doit parvenir à la caisse avant le 31 septembre.

Le résiliation se fait par courrier postal (ceci devrait bientôt changer grâce à la révision de la loi sur les LCA). Ainsi, envoyez votre lettre signée directement à la caisse-maladie, avec accusé de réception. Vous recevrez ensuite une confirmation de leur part vous informant de la bonne prise en compte de la résiliation au 31 décembre de l’année en cours.