La présidente de la CSS, Philomena Colatrella, en a fait bondir plus d’un le 15 avril dernier lorsqu’elle a proposé de porter le prix de la franchise minimale à 5’000 francs voire 10’000 francs.
Cette proposition vient d’un souhait de responsabiliser le patient par rapport aux coûts de la santé.
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Si de nombreux opposants à cette idée la perçoivent comme une injustice (tous les Suisses n’ayant pas suffisamment d’économies pour faire face à un imprévu de santé de 10’000 francs), elle séduit tout de même certains assurés.
En effet, de plus en plus d’assurés optent pour la franchise maximale de 2’500 francs et ce dans le but de réduire leur prime d’assurance qui est de plus en plus élevée chaque année.
Car si l’assurance-maladie est obligatoire, de nombreux patients s’estimant en bonne santé at allant rarement chez le médecin voient dans l’obligation de payer une prime d’assurance une dépense onéreuse et quasi inutile, en tout cas pour eux-mêmes (impression de “payer pour les autres”). Le principe de la franchise à 10’000 francs signifie pour ces assurés une réduction de prime qui ne coûterait alors que 70 francs par mois. Ajoutons à cela qu’en payant une prime aussi basse, le patient peut mettre de l’argent de côté qui servira si nécessaire en cas de pépin de santé.
Philippe Nantermod, député libéral-radical, est séduit par l’idée d’une franchise à 10’000 francs à condition que l’assuré puisse prouver qu’il a bien les fonds nécessaires pour payer ses frais de santé si besoin. Il envisage la création d’un compte épargne-santé qui fonctionnerait avec ce système de franchise très élevée. (Source : Le Temps)
Cette proposition relance en même temps le débat sur ce que ce que l’on souhaite du système de santé suisse : souhaite-t-on un système basé sur la responsabilité du patient ou un système plus étatique basé sur la solidarité entre les assurés ?
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