La vie est imprévisible et nous réserve parfois de mauvaises surprises. Comment suis-je couvert/e en tant qu’indépendant si je me retrouve en situation d’invalidité ?
C’est le rêve de nombre d’entre nous, celui de l’indépendance. À moi la liberté de créer, les horaires flexibles et le travail sur le lieu de mon choix. Passés les premiers mois plus difficiles, quand tout doit se mettre en place, qu’il faut se faire connaître et peu à peu se constituer une clientèle, se mettre à son compte apporte beaucoup de satisfaction, dès les premières rentrées d’argent.
On se dit alors que tout roule, on prend un rythme, des habitudes et on gagne en confort. Et puis d’un coup, sans crier gare, alors que tout est sur les rails, survient la maladie : je fais un AVC dont les conséquences me mettent dans l’incapacité de travailler. Je me retrouve brusquement privé/e de revenus. Si j’ai une famille, c’est tout le monde qui se retrouve dans l’incertitude. Vers quelle assurance puis-je me tourner dans ces cas-là ? Ai-je droit aux prestations de l’AI (assurance invalidité) en tant qu’indépendant/e ?
L’assurance invalidité est une assurance obligatoire
Rappelons tout d’abord en quelques mots ce qu’est l’AI et son fonctionnement. L’Assurance invalidité est une assurance sociale obligatoire au même titre que l’AVS (pour assurance vieillesse et survivants) et les prestations complémentaires (PC), avec lesquelles elle forme d’ailleurs le premier des trois piliers du système helvétique de la prévoyance.
Cela signifie aussi que tout le monde doit y cotiser auprès d’une caisse de compensation dès sa majorité, que l’on travaille ou non. Cette assurance vise à garantir de moyens d’existence aux personnes devenues invalides, que ce soit par des mesures réadaptation ou le versement de rentes.
Toute personne domiciliée en Suisse est assurée à l’AI
Si je réside en Suisse, que j’y travaille ou non, je suis obligatoirement assuré/e auprès de l’AI. Donc peu importe que je sois salarié/e ou indépendant/e, voire sans activité lucrative, j’ai en principe droit aux prestations en cas d’invalidité. À noter que si je vis dans un pays étranger, je peux aussi m’assurer à l’AI à titre facultatif et sous certaines conditions.
Qu’est-ce qui est considéré comme une invalidité, au sens de la loi ? Je suis considéré/e comme invalide à partir du moment où des problèmes de santé me mettent dans l’incapacité de gagner de l’argent ou d’accomplir mes tâches ménagères quotidiennes sur une longue durée ou de manière répétée – minimum 30 jours ou maladie chronique, notamment. Ces problèmes de santé peuvent être d’ordre physique, psychique ou mental.
Je peux alors faire une demande de détection précoce auprès de l’AI. Mon employeur ou mes proches qui vivent sous mon toit ainsi que mes médecins, notamment, peuvent aussi faire cette demande pour moi. L’office va l’examiner et décider s’il met en place des mesures de réinsertion professionnelle ou s’il me verse un rente – tout dépend du degré d’incapacité et de sa durée. En principe, l’AI verse des indemnités journalières aux assurés dès 18 ans qui sont en incapacité de travailler d’au moins 50% et qui mettent tout en œuvre pour se réinsérer.
Une assurance pour perte de gain en complément
La procédure est généralement longue – au minimum six mois pour une décision de principe. Et le niveau des rentes suffit rarement à couvrir tous les besoins. D’où l’importance comme indépendant d’avoir souscrit une assurance perte de gain individuelle en complément. Elle me permet de toucher des indemnités journalières en cas d’incapacité de travailler. Leur montant et la durée de leur versement sont définis dans le contrat. Attention au délai de carence, lui aussi déterminé lors de la souscription : il s’agit du délai entre lequel démarre l’incapacité de gain et le moment où je commence à toucher des prestations. De ces critères dépend le montant de la prime.
Parmi les assurances incontournables de l’indépendant/e figure aussi l’assurance accidents.
Une assurance-vie pour la sécurité
En tant qu’indépendant, j’ai avantage à souscrire à une assurance-vie type risque pur qui me couvre en cas d’incapacité de travail. En cas de décès, un capital est versé aux personnes que j’ai inscrites comme bénéficiaires – mes proches, mais aussi mes associés ou partenaires commerciaux.
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