A l’heure où nous écrivons ces lignes, les Etats-Unis sombrent dans le confinement et les hospitalisations en série. Du côté de l’Europe, nous commençons à sentir un léger mieux : le nombre de cas diminue et les hôpitaux enregistrent moins d’admissions qu’en mars. Le confinement semble porter ses fruits, continuons comme cela !
Mais au-delà du virus en lui-même, certaines inégalités apparaissent avec cette pandémie : si les assurés qui ont choisi les bonnes couvertures d’assurance s’en sortent bien après une contamination, il n’en va pas de même pour les personnes qui se sont limitées aux couvertures de base.
Assurance maladie : quels coûts sont à prévoir ?
Vous le savez, l’assurance de base LAMal ne rembourse que peu de prestations d’une manière générale. Si vous voyagez beaucoup, si vous souhaitez bénéficier d’une couverture dentaire ou d’une hospitalisation en chambre privée, elle n’est pas du tout adaptée.
Dans le cadre de la crise liée au Coronavirus, la prise en charge est là aussi très limitée : seulement 180 CHF sont pris en charge au maximum par l’assurance de base lorsque vous procédez à des examens de dépistage. Bien souvent, ceux-ci sont plus élevés et des frais importants vont rester à la charge de l’assuré. C’est pourquoi, certaines assurances complémentaires vont prendre en charge ces dépassements d’honoraires et lui permettre de ne payer que la franchise.
Si par malheur, l’assuré est infecté par le Covid-19 et qu’il doit être hospitalisé en urgence, l’assurance de base ne remboursera là aussi que peu de choses : pour un transport en ambulance, la base ne remboursera que 50% de la facture. Le malade, de par sa pathologie, ne pourra pas être hospitalisé en chambre commune. La chambre privée (ou semi-privée) a un coût et sans couverture de ce type, l’hôpital devra facturer la quasi-totalité des frais à l’assuré. Une remise en forme devra également être à prévoir par le biais d’une cure, par exemple. Là aussi, des assurances complémentaires spécifiques permettent de rembourser ces soins.
De solides couvertures d’assurance maladie, c’est avoir la certitude d’être bien assuré, même en cas de pandémie !
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Assurance voyage : que faire si j’ai le Coronavirus à l’étranger
Plusieurs choix s’offrent à l’assuré mais tous sont très onéreux si celui-ci n’est couvert qu’avec l’assurance de base.
Si l’état de l’assuré est trop grave pour être rapatrié, il devra se faire soigner sur son lieu de vacances. En fonction du pays où il se trouve, les moyens médicaux ne seront pas les mêmes, tous comme les prix des soins prodigués qui vont varier par rapport à ceux pratiqués en Suisse.
Dans ce cas, il devra payer une très grosse partie des soins, la base ne prenant en charge que le double du tarif appliqué dans le canton de résidence.
Si par contre l’assuré peut être rapatrié en Suisse, celui-ci devra payer l’intégralité de la facture. L’assurance de base ne prend en charge que le rapatriement en Suisse, tout transport depuis l’étranger restant à la charge de l’assuré.
Si vous n’êtes pas encore parti et que tous les vols sont annulés en raison d’une pandémie, l’assurance maladie ne pourra pas vous aider. La souscription d’une assurance voyage est donc vivement conseillée : en plus de couvrir le rapatriement médical de l’assuré (ou les frais résultant des soins prodigués par les hôpitaux locaux), les coûts résultant de l’annulation du voyage pourront être pris en charge. Mieux encore, votre voyage pourra être remboursé.
Nous vous conseillons de faire appel à l’assurance La Voyage qui a les couvertures les plus complètes du marché.
Prévoyance et 3ème pilier : que faire si je suis en incapacité de gain ?
Prenons l’exemple d’une personne qui a souscrit un 3ème pilier et qui malheureusement, est touchée par le Coronavirus.
En cas d’hospitalisation de longue durée, elle ne touchera plus son salaire, elle sera donc en incapacité de gain. C’est ici que son 3ème pilier va l’aider à passer ce cap : grâce à plusieurs options attachées à son contrat, l’assuré arrêtera de verser sur son contrat de prévoyance et c’est la compagnie d’assurance qui le fera à sa place (moyennant un délai de 3 mois en général). Il continuera donc de conserver ses couvertures et son assurance-vie alors qu’il ne peut plus payer les primes.
De plus, son contrat prévoit une rente en cas d’incapacité de gain : une somme d’argent va donc lui être versée tous les mois pour continuer à vivre : achat de première nécessité, loyer, crédits en cours, ce sont autant de charges qui continueront à être honorées malgré la situation dans laquelle se trouve l’assuré.
Si malheureusement, la personne ne survit pas à la maladie, ses héritiers toucheront le capital prévu au contrat, et dans sa totalité (s’il s’agit d’un 3ème pilier souscrit dans une compagnie d’assurance). Ainsi, le conjoint survivant et les enfants pourront continuer une « vie normale », notamment en ce qui concerne les coûts de la vie courante : paiement des études des enfants, etc.
Un 3ème pilier, ce n’est donc pas que pour préparer sa retraite, cela sert aussi à protéger toute la famille en cas de pandémie ou de problème de santé !
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