Autre que le risque incendie et dommages naturels, les biens mobiliers, comme les biens-fonds, c’est-à-dire immobiliers peuvent être couverts contre le risque dégât d’eau, le bris de glace ou encore le vol. Bien évidemment, comme dit précédemment, la notion de risque de vol doit être interprétée différemment dans le cadre de l’assurance bâtiment. Par principe et par définition du bâtiment même, il est impossible de voler un bâtiment.
Le dégât d’eau
Le dégât d’eau, au même titre que l’assurance ménage, prend en compte 4 risques, à savoir :
- l’écoulement d’eau, hors des conduites, des installations ou d’appareils raccordés, des aquariums et refoulement des eaux de canalisations ;
- l’infiltration dans le bâtiment par des eaux pluviales, la fonte des neiges et des eaux souterraines ;
- l’écoulement d’huiles de chauffage à l’intérieur du bâtiment ;
- les dommages causés par le gel.
Dans l’assurance bâtiment, il n’est pas rare de retrouver les frais de recherche du dommage et la perte de revenus locatifs, au titre des risques couverts.
Le bris de glace
La notion de bris de glace, dans sa globalité, prend en compte le bris de glace du mobilier et du bâtiment. Dans le cadre de l’assurance bâtiment, il faut tenir compte ici uniquement du bris des vitrages faisant partie de manière fixe du bâtiment. Dans le cas présent, on prendra en considération les vitrages des bâtiments communs ou ceux désignés dans la police d’assurance. La plupart du temps, les matériaux tels que plexiglas, matières plastiques et similaires sont considérés comme des vitrages ainsi sont couverts, par exemple :
- les bacs de douche et baignoires, lavabos, éviers ou bidets ;
- les verres de collecteurs solaires et installations photovoltaïques ;
- les revêtements muraux en verre…
Les bris de glace résultant de troubles intérieurs ou de troubles de tous genres, c’est-à-dire les actes de violence dirigés contre des personnes ou des choses, perpétrés lors d’attroupement, de désordres ou d’émeutes peuvent être pris en charge dans votre police d’assurance bâtiment bris de glace.
Le vol
Comme évoqué précédemment, il est difficile de parler de vol à proprement dit lorsque l’on parle d’assurance bâtiment. Pourtant, ce risque fait partie des risques assurés par ce type d’assurance. Pour le vol, il convient de comprendre les dommages attestés qui pourraient découler d’un vol par effraction. Un vol par effraction est un vol commis par des personnes qui s’introduisent par effraction dans un bâtiment ou dans un de ses locaux. Un vol commis au moyen de clés du bâtiment est considéré comme vol avec effraction si l’auteur s’est emparé des clés à la suite d’un détroussement, c’est-à-dire sous la menace ou l’usage de la violence à l’encontre du preneur d’assurance, des personnes vivant en ménage commun avec lui ou de ses employés.
Ce qu’il convient de retenir, c’est que même sans obligations fédérales ou cantonales, l’assurance bâtiment est essentielle au vu de la valeur patrimoniale de la chose assurée, dans le cas présent le bien-fonds. Le préjudice financier, par exemple d’un incendie, même partiel du bien immobilier pourrait avoir de lourdes conséquences. De toute évidence, l’assurance bâtiment, dans sa globalité, n’est peut-être pas une obligation, mais a fortiori une nécessité.